Résumé :
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[introd.] : Il est toujours difficile de saisir l'importance d'une mutation en cours et de déterminer avec exactitude ce qui adviendra. Un commencement n'apparaît clairement que dans l'épanouissement de ce qu'il contient en germe. Telle est la situation des sciences cognitives, avec lesquelles apparaît une nouvelle articulation des sciences de la nature et des sciences de l'homme. Leur développement suscite une crainte : celle de voir la méthode réductionniste des sciences s'emparer d'un domaine qui leur était jusque-là inaccessible, l'esprit humain. Il y a donc un défi. Pour y répondre, il importe d'exposer le projet des sciences cognitives, puis de voir l'implication philosophique du débat, avant de proposer une voie pour une philosophie de l'homme qui respecte la dignité de la personne sans ignorer l'apport de ces nouvelles connaissances.
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