Résumé :
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. - Bibliogr. pp. 343-344.;L'on fait l'hypothèse qu'un public est une assemblée de personnes proposant des interprétations légitimes d'un objet donné. Les autres interprétations sont jugées par ce public insupportables. Ceux que leur pratique de spectateur, lecteur, téléspectateur, etc. conduit à assumer ces interprétations "insupportables" sont réduits à devenir des non-publics, des spectateurs niés par le discours autorisé. Dans le cas de la télévision, les innombrables non-publics, manquant du soutien d'un discours justificatif, se contentent d'associer leur modes de vie téléspectatoriels à la vie fictive proposée par les programmes. Cet acte d'appropriation d'un produit télévisuel définit l'activité de réception des non-publics. Des communautés de téléspectateurs se constituent, qui entretiennent l'appropriation et le plaisir.
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