Titre : | Le mariage, une affaire privée? (2007) |
Auteurs : | Xavier Lacroix |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Etudes : revue de culture contemporaine (n°07/05, 2007) |
Article en page(s) : | p. 615-625 |
Sujets-matières : |
famille
société droit civil |
Index. décimale : | 34212 (Droit familial. Tutelle. Filiation. Adoption. Minorité. Mariage.) |
Résumé : |
Il n'est pas de discours sur la famille qui ne commence aujourd'hui par un couplet sur la désaffection à l'égard du mariage. Ordinairement, face à un phénomène d'une telle importance, il y a place pour une interrogation critique. Une telle évolution est-elle à favoriser ou à freiner ? Quelles en sont les conséquences ? A-t-on trouvé un acte équivalent pour fonder la famille, autrement dit pour nouer ensemble conjugalité et parenté ? Il est vrai que le mariage est de moins en moins perçu comme une institution, tout particulièrement dans sa fonction instituante. C'est surtout sa dimension intersubjective, affective qui est mise en avant. " Reconnaissance sociale de l'amour ", " consécration du désir de deux individus " : ainsi deux hommes politiques l'ont-ils défini récemment. Le mariage serait une démarche essentiellement privée, une sorte de matière à option, une préférence subjective héritée d'un passé religieux. L'Etat, l'éducation, la République n'auraient nullement à le soutenir. En revanche, la loi, le politique et la société devraient porter le souci de l'institution de la parenté, de la définition de la filiation et de l'appui à son exercice. Cette position est-elle cohérente ? La parenté et la filiation en sortent-elles indemnes ? |
Fonds : | Courant |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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PCF P 00003197 | n.c. | Indéterminé | Centre de documentation | Salle de lecture | Consultable sur place Exclu du prêt |