Titre : | Hart boven Hard et Tout autre chose (2015) |
Auteurs : | Serge Govaert |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Courrier hebdomadaire du CRISP (n°2262, 2015/17) |
Article en page(s) : | 50 p. |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
citoyenneté
démocratie science politique |
Index. décimale : | 32900 (Partis politiques et mouvements d'idées.) |
Résumé : |
Le mouvement flamand Hard boven Hard et son pendant francophone Tout autre chose sont nés de la volonté de « refuser le discours de nos gouvernants affirmant qu’il n’y a pas d’alternative à l’austérité ». Apparus en réaction aux mesures d’économie envisagées par les gouvernements issus des élections de mai 2014, ils prônent un renouveau du débat démocratique et militent en faveur d’une société plus solidaire, juste, émancipatrice et épanouissante. Les deux mouvements sont portés par des représentants de la vie associative (issus notamment des arts et de la culture, de l’aide aux personnes et de la formation) et des organisations syndicales, ainsi que par de nombreux citoyens anonymes. En revanche, ils tiennent à conserver une stricte indépendance vis-à-vis des partis politiques. Leurs modes d’action sont multiples et marqués du sceau de la créativité : journées de réflexion et de discussion « hartslag », « Grande Parade » du printemps 2015, etc. Hart boven Hard et Tout autre chose ne sont pas les premiers mouvements de ce genre. Ils ont été précédés par d’autres initiatives de citoyens désireux de faire entendre leur voix en dehors des structures traditionnelles d’expression et de décision ou d’explorer de nouveaux modes d’action et de participation démocratique. La désaffection dont les partis politiques font l’objet favorise l’émergence de ces formes particulières d’activisme, parfois difficiles à cerner. En Belgique, aucun mouvement n’avait cependant pu susciter un tel engouement en si peu de temps, et rallier à ses actions non seulement un grand nombre d’individus, mais aussi des organisations jusque-là plutôt méfiantes envers ce qu’on a coutume d’appeler les « mouvements citoyens ». Ce Courrier hebdomadaire s’attache à décrire la naissance de Hart boven Hard et de Tout autre chose, leurs structures et modes de décision, leurs évolutions et actions. Il les replace tous deux dans le contexte de la mouvance citoyenne belge et examine leurs rapports avec les partis, les syndicats et le secteur associatif, ainsi que leurs relations mutuelles. Il s’interroge enfin sur leur place dans les processus de décision politique. |
Fonds : | Courant |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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103480 | n.c. | Revue | Centre de documentation | Magasin | Disponible |