Titre : | Un défi ou un jeu de l'esprit : concilier la monarchie et la démocratie (2014) |
Auteurs : | Marc Uyttendaele |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Revue belge de droit constitutionnel (n°2, 2014) |
Article en page(s) : | p. 437-447 |
Sujets-matières : |
Roi / Reine / monarchie
démocratie |
Index. décimale : | 32170 (Démocratie. Citoyenneté.) |
Résumé : |
« ...La monarchie s'est imposée en Belgique dans un large consensus. C'est, en effet, par 174 voix contre 13 que le peuple belge adopta pour forme de son gouvernement la monarchie constitutionnelle représentative sous un chef héréditaire. L'hérédité dans la succession à la magistrature suprême permettait, dans l'esprit du Congrès national, d'assurer la stabilité de la fonction de chef d'Etat. Sans doute, y avait-au hasard de la seule naissance l'accession à de si hautes responsabilités. Mais le Congrès national avait dûment mis en balance les inconvénients d'un tel système avec les avantages qu'il présentait, à savoir sa conformité à la tradition historique et la barrière qu'il dressait contre le déchaînement des ambitions individuelles que l'attribution élective de cette magistrature suprême aurait pu susciter. Il y a donc — il faut bien le reconnaître — un rapport d'indifférence entre la monarchie et la démocratie. Il suffit pour s'en convaincre de rappeler les différentes raisons pour lesquelles le Congrès national a opté pour le modèle monarchique : la conformité à la tradition historique, la barrière contre le déchaînement des ambitions individuelles provoquées par l'élection à la magistrature suprême et le souci, ô combien diplomatique, de ne pas offusquer quelques grandes puissances. Aucune de ces motivations ne présente de lien avec des préoccupations démocratiques. Certes, le système a d'emblée été conçu - conformément aux idéologies dominantes à l'époque - afin d'éviter les excès du passé, traduits par le pouvoir absolu et incoercible du Prince. Sans doute, le gouvernement constitutionnel et représentatif institué par nos premiers Constituants et le parlementarisme classique ou dualiste qui en constituait le corollaire créaient-ils un contexte politique où le Roi était déjà plus un symbole qu'une autorité politique dynamique, majeure et responsable... » [présentation extraite du document] CE DOCUMENT EST AUSSI DISPONIBLE SOUS FORMAT ELECTRONIQUE POUR Y ACCEDER, VEUILLEZ CLIQUER SUR L'ONGLET CI-DESSOUS SUR " [F8] MULTIMEDIA - LIENS" |
Note de contenu : |
Introduction 437 I. Les règles dévolution 440 II. La cessation des fonctions 443 III. Le statut constitutionnel du Roi 444 IV. Les pouvoirs du Roi 445 En guise de conclusion 447 |
Fonds : | Courant |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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PCF NP00001789 | n.c. | Indéterminé | Centre de documentation | Salle de lecture | Disponible |