Titre : | La pratique religieuse en Belgique : Données pour l’église catholique en Belgique |
Auteurs : | Sarah Botterman ; Marc Hooghe |
Type de document : | Livre |
Editeur : | KATHOLIEKE UNIVERSITEIT LEUVEN, 2008 |
Format : | 28 p. |
Sujets-matières : |
religion et/ou laïcité
Belgique |
Index. décimale : | 21100 (Religion. Libre examen. Laïcité. Reconnaissance des cultes.) |
Résumé : |
Depuis 1998, aucunes données sur la pratique religieuse en Belgique n'ont été présentées ni analysées. En pratique, cette situation nourrit toutes sortes des spéculations, comme des panels sur internet, qui sont particulièrement suspects et dont les chiffres sont des plus douteux. C'est la raison pour laquelle, en 2006, un comptage des pratiquants à Noël a été organisé par le Secrétariat de la Conférence épiscopale, qui a fait appel, pour l'analyse, à un Centre spécialisé, le Centre de Politologie de la Katholieke Universiteit Leuven (prof. dr. Marc Hooghe et dra. Sarah Botterman). Les données fournissent une vue fiable de la pratique religieuse en 2006 pour l'ensemble du territoire belge. Il ne s'agit pas d'une enquête mais bien d'un comptage dans les paroisses en Belgique. D'abord, Marc Hooghe et Sarah Botterman observent les rites de passage les plus remarquables. Environ 57 % des nouveau-nés sont baptisés (68% en Flandre, 54% en Wallonie et 17% dans la région de Bruxelles-Capitale), soit une diminution d'environ 7 % par rapport aux données de 1998. Les mariages religieux semblent aussi moins populaires : à peu près 27 % des mariages dans notre pays sont bénis. Traditionnellement, les funérailles religieuses sont le rite de passage le plus fréquent, mais cette analyse révèle aussi une très forte baisse : environ 62 % des morts reçoivent des funérailles religieuses dans notre pays, soit 14 % de moins qu'en 1998. En Région flamande, ce pourcentage est bien plus élevé et atteint 71 %, contrairement à Bruxelles où seulement 30 % des funérailles sont religieuses. En bref, on peut dire qu'entre 1998 et 2006, la sécularisation dans notre pays s'est poursuivie au même rythme qu'avant 1998. Il n'est pas question d'un ralentissement de la sécularisation. On peut cependant parler d'une sécularisation à deux vitesses, puisque les pourcentages sont plus faibles dans les diocèses du centre (Anvers, Bruxelles-Malines et Namur) mais restent relativement plus élevés dans les diocèses ‘ruraux' (Bruges et Hasselt). La différence entre la Belgique urbanisée avec un niveau élevé de sécularisation et la Belgique profonde plus rurale, où les rites sont bien présents, est très structurelle et persistante. En outre, cette ligne de rupture a peu de relations avec la frontière linguistique ou les frontières des diocèses. |
Fonds : | Courant |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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PCF BR00001065 | n.c. | Indéterminé | Centre de documentation | Salle de lecture | Consultable sur place Exclu du prêt |