Titre : | Métier d'élève et sens du travail scolaire |
Auteurs : | PERRENOUD PHILIPPE |
Type de document : | Livre |
Editeur : | Paris : ESF EDITEURS, 1995 |
Collection : | COLLECTION PEDAGOGIES |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7101-1053-8 |
Format : | 207 p. |
Sujets-matières : | enseignement |
Index. décimale : | 37010 (Education, pédagogie : concepts fondamentaux.) |
Résumé : |
CET OUVRAGE SE TROUVANT EN MAGASIN, VEUILLEZ VOUS ADRESSER AU SERVICE DE DOCUMENTATION. De la sociologie de l'éducation, on connait souvent les analyses de l'échec scolaire et de l'inégalité devant l'Ecole. Sans nier l'importance de ces problèmes (reproduction, sélection, démocratisation des études), Ph. Perrenoud tente de présenter une sociologie de l'éducation plus centrée sur la vie quotidienne, les pratiques, les métiers et les stratégies de l'élève et du maître au sein d'une organisation.;Ainsi, dans le premier chapître «Vivre et apprendre à vivre à l'école», il réexamine, sous un angle critique, les rapports entre l'école et la vie. Le métier d'élève n'est pas seulement défini par l'avenir qu'il prépare mais le fonctionnement de l'élève qui le prépare également à une facette essentielle de son métier d'adulte : devenir l'indigène des grandes organisations auxquelles il devra son emploi et son identité.;Le chapître 2 «Curriculum réel et travail scolaire» propose de conceptualiser le travail scolaire comme transposition pragmatique des objectifs, plans d'étude et autres textes, qui prescrivent ce qui doit être enseigné ou appris à l'école. l'école doit inventer des activités censées provoquer des apprentissages.;Le chapître 3 «Scolarisation et sens des savoirs» analyse les stratégies utilitaristes des élèves face à un système éducatif qui exerce une formidable pression sur leur vie et sur leur travail. Lorsque l'essentiel est de survivre;jusqu'à la prochaine échéance sélective, la logique des élèves n'est pas de comprendre ou d'apprendre pour leur plaisir, par curiosité, pour répondre à des besoins personnels. Il s'agit de faire bonne figure dans la compétition pour l'excellence, les parents renforcant cette tendance, les yeux fixés sur le diplôme final et l'emploi.;Dans le chapître 4 «le go-between : entre sa famille et l'école, l'enfant messager et message» on s'intéresse à un aspect souvent oublié du métier d'élève : faire le lien entre deux univers, sa famille et l'école.;Le chapître 5 «Nouvelles didactiques et stratégies des élèves face au travail scolaire» analyse les nouvelles stratégies et le métier d'élève . Cela consiste à modifier le contrat pédagogique et didactique et proposer d'autres activités, d'autres règles du jeu aux élèves.;Le chapître 6 «Stratégies face à l'évaluation» exprime 2 réflexions : apprendre à être évalué, savoir d'en tirer à son avantage sans travailler comme un fou. Il faut savoir en prendre et en laisser. La seconde réflexion naît de la question : vouloir être le premier de classe, est-ce bien raisonable ?;Le chapître 7 «Sens des devoirs, sens du devoir» analyse les devoirs à domicile. Relevant du contrat didactique, hors du regard du maître, ils appelent à la fois à la coopération des parents et à la vérification de l'acquis.;Dans le chapître 8 «Curriculum caché : deux paradigmes possibles» le métier d'élève apparaît de plus en plus clairement comme une répétition générale, une initiation aux métiers des adultes, comme participation à la division du travail dans les organisations et à leur fonctionnement.;Dans le chapître 9 «Regards sociologiques sur la communication en classe» Ph. Perrenoud analyse le métier d'élève sous l'angle de la classe comme réseau de communication.;Le chapître 10 «sens du travail et travail du sens à l'école» répond à la thématique du sens et tente de montrer qu'il se construit dans l'interaction, la définition des tâches, la nature et le respect du contrat didactique, la négociation des acteurs en présence. |
Fonds : | Courant |