Note générale :
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À 81 ans, Louis Tobback est assez vieux pour avoir vu à quelles souffrances pouvait mener l'engrenage du nationalisme. Il en a gardé la plus vive appréhension à l'égard de ces situations où la colère des laissés-pour-compte se mêle aux frustrations de la petite bourgeoisie. C'est cette dernière, dangereuse car « capable de tout », dit-il, qui alimente aujourd'hui le succès de la N-VA. L'ancien leader des socialistes flamands reste quant à lui hermétique aux discours identitaires. À ses yeux, c'est bien simple : la Flandre n'existe pas, la Wallonie non plus. Mais il voit avec inquiétude les dangers s'amonceler au-dessus du pays.
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