Titre : | Les évolutions électorales dans les cantons d’Eupen, Saint-Vith et Malmedy (1920-1974) (2020) |
Auteurs : | Cédric Istasse, Auteur |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Courrier hebdomadaire du CRISP (N°2465, 2020/20) |
Article en page(s) : | 54 p. |
Note générale : |
Les cantons d’Eupen, de Saint-Vith et de Malmedy ont une histoire fort mouvementée et tout à fait spécifique. Prussiens depuis le début du 19e siècle, les trois cantons sont réclamés par la Belgique au lendemain du premier conflit mondial, à titre de réparation de guerre. Le Traité de Versailles les détache de l’Allemagne pour les transférer sous souveraineté belge. Confirmée par la Société des Nations le 20 septembre 1920 au terme d’une consultation populaire locale contestée, cette décision est effective en droit belge à la date du 7 mars 1925. Entre-temps, les « cantons de l’Est » ont vécu sous un régime d’administration militaire, s’apparentant à celui d’une colonie. Cette spécificité a notamment des répercussions sur le plan électoral. D’emblée, un important mouvement d’opposition à l’intégration à la Belgique et de volonté de retour à l’Allemagne prend corps dans la région. Il s’incarne dans la création de partis pro-allemands : d’abord le Christliche Volkspartei Eupen-Malmedy-Sankt Vith (CVP), de tendance chrétienne, puis le Heimattreue Front (HF), téléguidé et financé par l’Allemagne nazie. À partir de 1929, ces partis constituent la première force politique des trois cantons. Durant la Seconde Guerre mondiale, Hitler annexe la région sans que l’État belge ne proteste. À la libération, les autorités belges y mènent une répression des « faits de collaboration » particulièrement sévère, qui prive un temps la moitié des électeurs des trois cantons de leurs droits civils et politiques. Les relations entre la Belgique et les cantons de l’Est s’apaisent à partir des années 1960. Parallèlement, des volontés d’autonomie au sein du cadre belge voient le jour, ce dont témoigne la naissance de partis régionalistes germanophones : la Christliche Unabhängige Wählerverband (CUW) puis le Partei der Deutschsprachigen Belgier (PDB). |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
Ostbelgien / Communauté germanophone (entité fédérée)
élections |
Note de contenu : |
Introduction 1. Jalons historiques et institutionnels 1.1. Le Traité de Versailles (1919) 1.2. Le processus d’incorporation à la Belgique (1920-1925) 1.3. L’entre-deux-guerres 1.4. La Seconde Guerre mondiale et les lendemains de la Libération 1.5. La création des régions linguistiques (1963) 1.6. L’homogénéisation linguistique des cantons (1977) 2. La participation aux élections 2.1. Le nombre de bulletins valables 2.2. La proportion de bulletins blancs ou nuls 2.3. Le taux d’absentéisme 2.4. Le taux d’abstentionnisme 2.5. Mise en perspective 3. La hiérarchie des formations politiques 3.1. La hiérarchie à l’échelle des trois cantons 3.2. Comparaison entre les trois cantons 4. Les scores des formations politiques 4.1. Les scores à l’échelle des trois cantons 4.2. Comparaison entre le canton d’Eupen et le canton de Saint-Vith 4.3. Comparaison entre les cantons d’Eupen et de Saint-Vith et le canton de Malmedy Annexes |
Fonds : | Courant |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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100256 | 32000 COU | Revue | Centre de documentation | Salle de lecture | Disponible |