Titre : | La criminalité des femmes : de l’occultation à la criminologie féministe. État des lieux et perspectives de recherche au XXIe siècle (2020) |
Auteurs : | Valentine Doffiny, Auteur ; Sophie André, Auteur |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Revue de la Faculté de droit de l'Université de Liège (N°3, 2020) |
Article en page(s) : | p. 181-205 |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
droits des femmes
délinquance et/ou criminalité |
Résumé : | Longtemps, les femmes ont été occultées des théories dominantes en criminologie, amenant certains à parler d’une « criminologie aveugle au genre ». L’occultation du prisme du genre dans l’étude de la criminalité s’explique certes en grande partie par une constante de taille, qui constitue par ailleurs l’élément le plus documenté de la criminalité des femmes : celle de leur faible prévalence par rapport aux hommes et, partant, de leur sous- représentativité au sein des statistiques pénales et criminelles. Bien que d’aucuns pourraient justifier la rareté des études empiriques, et par conséquent des connaissances criminologiques à l’égard des femmes, en raison de cette faible prévalence numérique, et donc d’un inintérêt inhérent à leur minorité, d’autres n’hésitent pas qualifier ce phénomène d’« invisibilisation des femmes » |
Note de contenu : |
Introduction 181
I. Pourquoi s’intéresser aux femmes criminelles ? 184 II. L’essor des études sur la femme criminelle 187 A. La remise en cause des statistiques officielles 187 B. L’apport du mouvement féministe en criminologie 189 III. Les savoirs actuels sur la trajectoire criminelle des femmes 194 IV. Perspectives de recherche 197 « Pathways » et « victim-offender overlap » 198 Conclusion 204 |
Fonds : | Courant |