Résumé :
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Du Japon au Mexique, des États-Unis à l’Allemagne, les femmes ont payé le prix fort de la pandémie. Nombreuses sont celles qui ont perdu leur emploi, ont dû cesser de travailler pour s’occuper des enfants ou ont basculé dans la pauvreté. En Corée du Sud, en Turquie et ailleurs, ce sont souvent les plus jeunes et les plus précaires qui ont le plus trinqué. Partout, une prise de conscience s’est fait jour : en temps de crise, il ne fait pas bon être femme. D’où des plans de sauvetage ciblés ; d’où l’urgence aussi à repenser le travail domestique et la place des femmes dans le système capitaliste, comme le fait inlassablement l’universitaire militante Silvia Federici.
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