Titre : | L’articulation des mécanismes de protection de la jeunesse et des mineurs malades mentaux (2021) |
Auteurs : | Alexandra Roelandt, Auteur |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Journal du droit des jeunes (N°402, 2021/2) |
Article en page(s) : | p. 14-18 |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
protection de la jeunesse / protection des mineurs d'âge (en général)
services et/ou infrastructures de santé mentale handicap mental |
Résumé : | L’histoire de Marco est difficile à plus d’un titre. Elle est révélatrice de la difficulté de combiner différentes procédures protectionnelles qui ont pourtant une finalité similaire, à savoir la protection des personnes, que ce soit les enfants et les jeunes (2), ou les malades mentaux (3). Elle révèle que, par opportunité, les juges peuvent être amenés à négliger les règles de procédures, dont ils sont pourtant garants. Elle témoigne également des carences, notamment budgétaires, de la protection de la jeunesse et de ses conséquences malheureuses pour le jeune homme. À la lecture du dossier, il nous est apparu que c’est bien à défaut d’autre solution que Marco a été maintenu hospitalisé dans un centre psychiatrique, lequel évoquait pourtant que le jeune homme ne rentrait plus dans les conditions exigées par la loi sur la protection de la personne des malades mentaux. Le centre psychiatrique, impuissant face aux agissements d’un jeune en manque d’écoute, l’a maintenu en isolement durant plusieurs semaines. Non seulement Marco a été victime de décisions contradictoires et illégales, mais il a également subi durant sa mise à l’isolement des traitements qu’on pourrait qualifier d’inhumains et dégradants. |
Fonds : | Courant |