Titre : | COVID-19 et l’avenir du travail en Afrique et le nouveau paysage numérique : Dossier (2021) |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Africa's Pulse (volume 23, Avril 2021) |
Article en page(s) : | 100 p. |
Langues: | Français |
Langues originales: | Anglais |
Sujets-matières : |
économie
emploi TIC (technologies de l'information et de la communication) |
Résumé : | L'impact économique de la pandémie de COVID-19 a été sévère en Afrique subsaharienne, mais jusqu’à présent, les pays résistent à la tempête. Selon les estimations, le PIB réel devrait se contracter de 2,0 % en 2020, soit dans la fourchette basse des prévisions d’avril 2020. Il s’agit d’une contraction inférieure à celle des économies avancées et d’autres marchés émergents, et économies en développement à l’exception de la Chine. Les données disponibles pour le second semestre de 2020 indiquent un rebond de l'activité économique, ce qui explique pourquoi la contraction dans la région se situait dans la limite inférieure des prévisions. Cela reflète un ralentissement de la propagation du virus et une baisse de la mortalité liée au COVID-19 dans la région, une forte croissance agricole et un redressement plus rapide que prévu des prix des produits de base. L'activité économique de la région devrait se situer entre 2,3 et 3,4 % en 2021 au vu des mesures politiques adoptées par les pays et la communauté internationale. Toutefois, les perspectives d'un déploiement lent des vaccins, la résurgence de la pandémie et la marge de manoeuvre limitée pour fournir un appui budgétaire supplémentaire pourraient freiner la reprise dans la région. Les politiques visant à soutenir l'économie à court terme doivent être accompagnées de réformes structurelles qui stimulent les investissements durables, créent des emplois et renforcent la compétitivité. La réduction du fardeau de la dette des pays permettra de libérer des ressources pour l'investissement public, dans des domaines tels que l'éducation, la santé et les infrastructures. Les investissements dans le capital humain contribueront à atténuer le risque de dommages de longue durée causés par la pandémie qui sont susceptibles de se manifester à plus long terme, et à renforcer la compétitivité et la productivité. Les douze prochains mois seront critiques pour saisir les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine en vue d’une intégration plus profonde des pays africains dans les chaînes de valeur régionales et mondiales. Enfin, les réformes visant à combler les lacunes en matière d’infrastructure numérique et à rendre l'économie numérique plus inclusive – tout en garantissant l'accessibilité financière, mais aussi en développant les compétences de tous les segments de la société - sont essentielles pour améliorer la connectivité, stimuler l'adoption des technologies numériques et créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité pour les hommes et les femmes |
Fonds : | Courant |