Titre : | "Sans le latin, les universités perdraient un peu de leur humanité" (2021) |
Auteurs : | Jean Winand, Préfacier, etc. |
Type de document : | Article : Article de presse |
Dans : | La Libre Belgique (23 octobre 2021) |
Article en page(s) : | 2 |
Note générale : | Jean Winand est un linguiste belge, spécialiste de l’égyptien, doyen honoraire de la faculté de philosophie et lettres, et aujourd'hui premier vice-recteur de l'Université de Liège. En 2018, il avait publié auprès de l'Académie royale de Belgique L'université à la croisée des chemins. Plaidoyer pour une université de la culture. Cette année, il signe un chapitre de l’ouvrage Le latin à l'université aujourd'hui. Il y “montre que l’université ne peut se résoudre à devenir une institution purement technique, mois bien plutôt un espace dédié à la liberté de penser et à la culture, où passé et futur se rencontrent et se complètent, note en introduction le professeur Bruno Rochette. Derrière le latin se cache en réalité la question fondamentale de la place des Humanités dans la société contemporaine. C'est l'esprit critique lui-même, que la pratique du latin contribue à développer, qui est en jeu. C'est la place même de l'université qui est en danger. Si elles ne continuent pas à jouer leur rôle fondamental dans l'émancipation intellectuelle, les universités risquent d’être condamnées à devenir des écoles techniques, où seules les matières rentables ou prétendument telles seront enseignées sans la dimension critique nécessaire au citoyen responsable. |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
enseignement universitaire
langues anciennes |
Rubriques presse : |
[Rubriques] Rubriques 2019 > 01.05.12. FWB - Enseignement - Enseignement supérieur |
Fonds : | Courant |