Titre : | Rendons le féminin à la langue française (2021) |
Auteurs : | Sophie Pissart, Auteur |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Etats de la question (Décembre 2021) |
Article en page(s) : | 12 p. |
Langues: | Français |
Sujets-matières : | langue inclusive / écriture inclusive |
Résumé : |
L’écriture inclusive, qui a pour objectif de réduire les discriminations liées au genre dans la langue, fait actuellement débat. Derrière ce concept se cache, en réalité, un ensemble de moyens linguistiques visant à assurer une meilleure égalité de genres dans la langue française. En effet, les pays francophones sont parmi les plus conservateurs en matière de réformes linguistiques. Toutefois, de telles réflexions au sujet de la langue ne sont pas neuves. L’invisibilisation des femmes – et plus généralement du féminin – n’est pas une élucubration de notre ère. Depuis bon nombre d’années, linguistes et féministes unissent leurs voix pour dénoncer la domination du masculin sur le féminin dans notre idiome. C’est que le débat dépasse la pure dimension linguistique et touche aux sphères politiques et sociales. [...]
La présente note souhaite se pencher sur la dimension politique que revêt le langage. La langue française est-elle sexiste ? Qu’implique une réforme de l’orthographe ou de la grammaire ? Doit-on considérer cela comme une évolution, comme un phénomène naturel ou comme une mesure inutile complexifiant l’acquisition du langage, de l’écriture et de la lecture ? |
Note de contenu : |
Introduction 5
1. Quelques considérations générales 6 2. Grammaire et genres 6 2.1. L’accord de proximité : une responsabilité des grammairiens du 17e siècle ? 6 2.2. L’arbitrarité du langage 7 2.3. « Féminin » et « masculin » : des étiquettes inadaptées ? 8 3. Les objectifs visés par la pratique d’une écriture inclusive 8 4. Et en Belgique ? Une matière, deux ministères 9 Conclusion 1 |
Fonds : | Courant |