Titre : | Patrimoines contestés : dossier (2022) |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Esprit : comprendre le monde qui vient (N°485, Mai 2022) |
Article en page(s) : | Pages 39 à 97 |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
woke
culture de l'effacement histoire coloniale patrimoine culturel |
Résumé : | Alors que le projet était de profiter du temps et de la distance pour mieux comprendre les différentes formes qu’avait prises la contestation du patrimoine colonial et esclavagiste à la suite de l’assassinat de George Floyd le 25 mai 2020, le déclenchement de la guerre en Ukraine le 24 février dernier a imposé de réfléchir à nouveau au sens de ce numéro d’Esprit. Dans un tel contexte, était-il toujours opportun d’étudier les raisons et la façon dont les signes de l’histoire avaient été interpellés, altérés ou dégradés au cours des deux dernières années ? À l’aune de la guerre – non pas de la seule destruction des signes, mais bien de maisons ou d’hôpitaux, et de la mort de femmes, d’enfants ou d’hommes –, quel sens pouvaient prendre l’observation et l’analyse d’une statue taguée, d’une autre déboulonnée, ou de la pression communautaire pour le retrait d’une image perçue comme une offense et encore sa soustraction d’un espace public jugé complice ? |
Note de contenu : |
Ce dossier contient : - Introduction (A. Lafont), p.39 - Puissance de l'effigie et tentation destructrice (Entretien avec C. Barbillon), p.43 - Les démontages du communisme (J. Bazin), p.53 - Le Renversé de Wimbledon, la destruction de la statue de Haylè-Sellasié et la fracturation de l'espace national éthiopien (E. Ficquet), p.63 - Sous les statues, la crise. Les destructions de 2020 en Martinique (A. Célestine), p.75 - Violences monumentales. Peut-on désarmer les symboles ? (A. Lafont), p.85 |
Fonds : | Courant |