Titre : | Les petits États au Conseil de sécurité : des strapontins à l’avant-scène (2016) |
Auteurs : | Mélanie Albaret, Auteur ; Delphine Placidi-Frot, Auteur |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Critique internationale (N° 71, 2016/2) |
Article en page(s) : | 21 p. |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
Monde
géopolitique relations internationales institutions internationales ONU (Organisation des Nations Unies) multilatéralisme |
Résumé : | témoignages diplomatiques et travaux scientifiques soulignent à l’envi la prédilection des petits États pour les organisations multilatérales. Celles-ci leur permettent en effet d’éviter l’asymétrie du face à face bilatéral et de bénéficier des effets sécurisants d’une régulation juridique collective. Il est pourtant une instance internationale où ces États n’ont, a priori, pas voix au chapitre : le Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU). Traitant traditionnellement de high politics et de hard power, cet organe institutionnalise par sa composition une diplomatie de la puissance incarnée par l’omniprésence de cinq membres permanents qui se sont montrés jusqu’à présent peu enclins à renoncer à cet entre-soi, en dépit de l’anachronisme croissant du club ainsi constitué. |
Note de contenu : |
De la SDN à l’ONU, les échecs des négociations pour la définition des « petits États »
Participer aux négociations au CSNU pour s’élever dans la hiérarchie internationale Figurants, pour éviter d’être figurés Silhouettes en quête de reconnaissance L’essor des seconds rôles : concilier velléités d’émancipation et jeu collectif |
Fonds : | Courant |