Titre : | Haltérophilie Le soutien-gorge de trop (2023) |
Type de document : | Article : Article de presse |
Dans : | Le Soir (1994-...) (29 avril 2023) |
Note générale : | L’initiative part d’une bonne intention. A quelques jours des championnats du monde d’haltérophilie, en décembre 2022, la fédération internationale (IWF) présente son nouveau règlement qui précise que les pesées se feront désormais en sous-vêtements (« undergarments »). Une broutille ? Pas tout à fait. Le maintien dans sa catégorie de poids se joue parfois à pas grand-chose, alors la possibilité de faire tomber le slip et gratter les quelques grammes manquants, c’était plutôt précieux. Mais les temps changent et la protection des athlètes, notamment les femmes, notamment les jeunes, est de plus en plus prise en compte dans l’organisation des sports. « On a été un peu surpris parce que ça a été annoncé peu de temps avant le tournoi mais on a fait avec », raconte Nina Sterckx, 20 ans, sérieuse candidate à une médaille olympique. C’est aux championnats d’Europe, il y a quelques jours, que la situation s’est corsée. « Une copine avec qui je m’entraîne m’a prévenue qu’on lui avait aussi imposé de porter un soutien-gorge quelques jours plus tôt dans un tournoi. Comme ce n’était pas le cas aux championnats du monde, je me suis dit qu’ils avaient dû se tromper, mais, j’étais un peu stressée alors, dans le doute, j’ai essayé de perdre encore un peu plus de poids. » Et de fait lorsque la Belge se présente en culotte à la pesée, on lui demande de mettre « quelque chose en plus ». Comme la fédération n’a pas précisé ce qu’elle entendait par « undergarments » dans son règlement, il y a matière à interprétation : slip pour les hommes, culotte et soutien-gorge pour les femmes. Un soutien-gorge : 200 grammes. |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
égalité des chances
haltérophilie discrimination |
Fonds : | Courant |