Résumé :
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Le nombre d’étudiant·es inscrit·es dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B) est en constante augmentation depuis de nombreuses années. En 30 ans (entre les années 1986-1987 et 2016-2017), les effectifs ont doublé, passant d’un peu plus de 97 000 étudiant·es à près de 195 000. Cette augmentation de la population étudiante implique des besoins croissants d’un point de vue matériel (salles de cours, bureaux, équipements informatiques, logements, services sociaux, etc.) et humains (personnel enseignant, administratif et technique). Toutefois, depuis près de 25 ans, le financement de l’enseignement supérieur est régi par un système d’enveloppes fermées qui n’ont été que très peu revalorisées ; ce système implique que la même somme (indexée cependant) soit allouée à l’ensemble des établissements, quel que soit le nombre total d’étudiant·es. En toute logique, le financement par étudiant·e a donc connu une chute drastique ces dernières décennies. Entre 2000 et 2017, et à prix constant, il a été réduit de plus de 14 % pour l’ensemble du secteur (7 % pour les hautes écoles et 22 % pour les universités). Ce montant est l’un des plus faibles d’Europe de l’Ouest et, à titre de comparaison, la Flandre octroie un financement public par étudiant·e supérieur de 29 % à celui de la FW-B.
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