Titre : | Archives de l'histoire coloniale. Une matière vivante ! : dossier (2023) |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Imag (N°369, Novembre - Décembre 2023) |
Article en page(s) : | Pages 6 à 38 |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
accès aux soins de santé
accès au savoir, à la culture et à l'information histoire / sciences historiques |
Résumé : | Pour écrire l'histoire, on a besoin des archives : on a besoin de les consulter, de les recouper, de les analyser. Il en va ainsi des archives de l'histoire coloniale. Une affirmation bien banale... qui devient une aventure aussitôt qu'on se questionne sur le contexte dans lequel ces sources ont été produites, comment elles ont été réparties au moment des indépendances, et aussi qui sont absents et absentes de ces documents. Sur le marché des archives, l'information est plus ou moins accessible, et parfois pas du tout, entre celles perdues, ou en perdition, faute d'être répertoriées dans des fonds, ou celles classifiées pour des raisons politiques ou juridiques. Cette mise à disposition (physique ou numérique) fait partie des défis à relever pour continuer à écrire l'histoire coloniale. En effet, comment éclairer le passé indépendamment de ce que les pouvoirs coloniaux et leurs savoirs avaient - de manière intéressée et sélective - décidé d'en faire émerger ? Loin de la poussière et des corridors sombres associés aux archives, nous sommes face à une matière en mouvement, qui vit grâce aux "passeurs et passeuses du passé" - archivistes, documentalistes, historiens et tout un chacun. |
Note de contenu : |
Ce dossier contient :
- Interpréter les silences, p.8-11 - GPS des archives coloniales, p.12-16 - Entre transferts et (dé)classification, p.17-21 - Lumumba, les mineurs et le silence, p.22-26 - Des archives pour restaurer le passé ?, p.27-29 - Archéologue musical, p.30-33 - Le cas Christophe Colomb, p.34-35 - Luliabourg / Kananga, une ville à deux vitesses, p.36-38 |
Fonds : | Courant |