Titre : | Dix ans après le « printemps arabe » : les recompositions géopolitiques du désordre moyen-oriental (2021) |
Auteurs : | Barah Mikaïl, Auteur |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Revue internationale et stratégique (RIS) (121, 2021/1) |
Article en page(s) : | 10 p. |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
Asie de l'Ouest (Proche et Moyen-Orient)
Printemps arabe géopolitique Afrique du Nord dont Maghreb |
Résumé : | Les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord donnaient, jusqu’en 2011, l’impression de vivre une séquence plate de leur longue histoire politique : les autoritarismes paraissaient immuablement ancrés, et tout soubresaut populaire voué à l’échec. Après l’Afghanistan en 2001, l’invasion de l’Irak en 2003 avait, en outre, démontré les limites des tentatives d’imposition de la démocratie par la force. Aussi ce qui fut rapidement qualifié de « printemps arabe » a-t-il mis un temps plus long à être assimilé par des États, occidentaux pour la plupart, qui s’étaient habitués à cette constance institutionnelle et politique. Pour autant, une fois la première vague tunisienne étendue à l’Égypte, puis à la Libye, les chancelleries occidentales furent plus promptes à faire écho à la notion de légitimité de la vox populi. Mais les ingérences ne tardèrent pas non plus à se matérialiser. Et avec elles, l’initiation d’une longue séquence qui eut plutôt pour effet de dérouter la voie initialement entamée par les protestataires de la région. |
Note de contenu : |
Ingérences et recompositions : le Golfe dominant
Turquie, Iran, Russie : le moment des acteurs non arabes Ce « nouveau » Moyen-Orient qui se profile |
Fonds : | Courant |