Note générale :
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La violence fait depuis toujours partie de l’histoire de l’extrême droite. Elle s’inscrit dans l’ADN des milieux les plus radicaux: les militants se forment à des techniques de combat dans des Active Clubs, afin de remporter «la guerre ethnique» qu’ils pensent imminente. Les adhérents de ces clubs d’arts martiaux mixtes glorifient une vision masculiniste, viriliste et raciste de la société. Toujours plus nombreux en Europe, ils prônent un nationalisme exacerbé et militent pour un retour aux valeurs traditionnelles qui, selon eux, se délitent au contact d’une société multi- culturelle «parasitée». Ils s’entraînent dans l’optique d’une confrontation prochaine avec «l’Autre».
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