Titre : | L’histoire, la philosophie politique et l’École de Cambridge (2024) |
Auteurs : | Quentin Skinner, Auteur |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Raisons politiques (n°93, 2024/1) |
Article en page(s) : | 17 p. |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
philosophie politique
histoire politique |
Résumé : | Cet article, issu de la traduction du chapitre « Political Philosophy and the Uses of History » (paru dans Richard Bourke et Quentin Skinner (dir.), History in the Humanities and Social Sciences, Cambridge, Cambridge University Press, 2022) retrace d’abord l’émergence de l’approche « historiciste » pour étudier les textes de philosophie politique. À travers l’exemple de la philosophie de Thomas Hobbes, ce texte montre ce qui fait la spécificité de la méthode historiciste. L’article s’intéresse ensuite à deux objections fréquemment adressées à cette approche. La première lui reproche d’avoir déconnecté la philosophie politique et juridique de sa dimension normative, c’est-à-dire d’avoir cédé à une forme de « tyrannie de l’histoire ». La seconde affirme que les historicistes sont incapables de saisir ce qui, dans les phénomènes politiques, est transhistorique et universel. Après avoir étudié puis réfuté chacune de ces critiques, l’article se penche sur une objection plus récente : l’histoire de la philosophie politique serait encore une chapelle, qu’il faudrait déparoissialiser grâce à une approche plus globale. L’article se termine par une évaluation de ce qui se présente comme le « tournant global » de l’histoire de la philosophie politique. |
Fonds : | Courant |