Note générale :
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Pour faire passer sa loi controversée sur l’« influence étrangère », le gouvernement géorgien peut compter sur le soutien de l’Eglise orthodoxe dont les liens avec Moscou alarment les pro-européens du pays. Dans une déclaration le 27 avril, le patriarcat est sorti de sa neutralité, prenant fait et cause pour la position du gouvernement. Il s’est positionné en faveur de cette nouvelle législation qui, inspirée d’une loi russe destinée à museler l’opposition au régime de Vladimir Poutine, contraint les organisations recevant plus de 20 % de leur financement de l’étranger à s’enregistrer en tant qu’ « entité défendant les intérêts d’une puissance étrangère » .
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