Titre : | Dans les services sociaux et de santé : grosse fatigue : dossier (2024) |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Imag (N°373, Septembre-Octobre 2024) |
Article en page(s) : | Pages 6 à 26 |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
accès aux soins de santé
conditions de travail bien-être et protection au travail |
Résumé : |
Il est des métiers où l’on côtoie au quotidien la misère humaine à haute dose. Ainsi en va-t-il dans les secteurs des soins de santé, d’assistance sociale, d’interprétation en milieu social, de formation, d’accompagnement juridique,… Quand et comment les professionnels et professionnelles de première ligne déposent-elles leur trop plein et considèrent-elles leur santé mentale avant de craquer ou d’exploser en plein vol ?
“On dépense beaucoup d’énergie pour ne démêler que des petits nœuds.” “Je suis psy et on me demande de faire du chiffre: qu’est-ce que je fous là ?” “Ce n’est jamais les gens que j’aidais qui m’ont épuisée, mais le système compliqué, segmenté, l’inflation de travail administratif et les contrôles.” Lorsqu’on entend ces témoignages, on se dit qu’ils sont ceux de guerriers ou de survivants, et peut-être des derniers garants accueillant l’urgence humaine et sociale, dans une société fracassée qui tient les personnes aux abois pour responsables individuellement de leurs problèmes. Accompagner sans s’user et redonner du sens à ce qu’on fait: deux enjeux de taille qui nous poussent à nous pencher sur les causes systémiques de l’épuisement de travailleurs et travailleuses dans l’associatif, dans un désir de construire autre chose, autrement. |
Note de contenu : |
Ce dossier contient :
- Chiffrer en travaillant, p.8-9 - Injustices épistémiques vécues par des professionnelles, p.10-14 - A la frontière du légal, p.15 - Il ne faudrait pas que l'interprète devienne un futur patient, p.16-19 - Il faut que la journée se passe bien, p.20-21 - Regard décalé, p.22-23 - Ecrire pour défier l'innomable, p.24-26 |
Fonds : | Courant |