Titre : | Génocide culturel et résistances en Palestine (2024) |
Auteurs : | Marianne Blume, Auteur |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Agir par la culture (N°74, Automne-Hiver 2024) |
Article en page(s) : | Pages 18 à 21 |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
conflit israélo-palestinien
Autorité palestinienne culture de l'effacement |
Résumé : | À l’heure où Israël commet un génocide dans la bande de Gaza, parler de génocide culturel peut paraitre déplacé. Il n’en est rien. Depuis 76 ans, Israël s’efforce d’effacer les Palestinien·nes. Or l’un des meilleurs moyens d’anéantir un groupe, une communauté ou un peuple, c’est de détruire ou, du moins, de porter gravement atteinte à son patrimoine culturel. Le juriste polonais Raphaël Lemkin, qui a forgé le terme de génocide, avait d’ailleurs proposé une composante culturelle au génocide qui n’a pas été reprise dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Depuis 1948, Israël cherche à éliminer la présence palestinienne sur le territoire. En 1948 – 49, il a expulsé près de 800.000 Palestinien·nes. Depuis, il tente d’effacer l’existence des Palestiniens y compris par le vol de leur héritage culturel. Les Palestinien·nes résistent. |
Fonds : | Courant |