Note générale :
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Le premier ministre canadien Justin Trudeau démissionnera-t-il d’ici au Nouvel An, ou attendra-t-il que les députés le limogent à la fin janvier, lors de la reprise des travaux de la Chambre des communes? Plusieurs de ses proches affirment anonymement aux médias canadiens qu’il aurait décidé de partir. S’il décidait de rester, ce serait un sursis. Tous les partis politiques se sont entendus ces derniers jours pour renverser le gouvernement libéral minoritaire à partir du 27 janvier. La chute de Justin Trudeau, au pouvoir depuis 2015, s’est accélérée lorsque celui-ci a décidé de limoger à la mi-décembre la ministre des Finances, Chrystia Freeland. «Au cours des dernières semaines, nous nous trouvions en désaccord sur la meilleure voie à suivre pour le Canada», a écrit celle-ci, dans une lettre ouverte pour annoncer son départ. Et la numéro deux du gouvernement de préciser: «Notre pays est confronté à un grand défi. La nouvelle administration américaine poursuit une politique de nationalisme économique agressif, ce qui comprend une menace (d’imposition) de tarifs (douaniers) de 25%. Nous devons prendre cette menace au sérieux.» Ce que Trudeau ne prendrait pas en compte face à l’ouragan Trump. La démission de la ministre la plus respectée du gouvernement libéral et stratège de l’économie canadienne a créé une onde de choc à Ottawa. Selon un récent sondage, seuls 19% des Canadiens souhaitent que Trudeau reste à son poste. «C’est le chaos», a titré le quotidien La Presse.
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