Titre : | Public, privé, indépendant : lire la politique culturelle à travers ses statuts et modes de gestion (2025) |
Auteurs : | Vincent Guillon, Auteur |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | L'Observatoire (n° 63, 2024/2) |
Article en page(s) : | 6 pages |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
politique culturelle
institutions culturelles économie de la culture |
Résumé : | Que nous disent les statuts et modes de gestion au sujet des politiques culturelles ? En quoi sont-ils porteurs de certaines idées sur la culture, l’action publique ou le service public ? Dans quelle mesure leurs usages sociaux et politiques sont-ils révélateurs de « moments », de conceptions et de registres distincts d’intervention publique ? Gouverner la culture, c’est organiser les interdépendances – particulièrement fortes dans ce domaine – entre des responsabilités publiques (telles qu’elles sont énoncées dans des textes réglementaires et législatifs), l’intention de partenaires publics et privés d’agir ensemble et la libre initiative d’acteurs associatifs ou entrepreneuriaux. Volontarisme politique, régulation publique et liberté d’entreprendre sont ainsi sans cesse en confrontation (ou en interaction) expliquait René Rizzardo, au début des années 2000, dans une précédente publication de l’Observatoire des politiques culturelles sur la question [1]. Vingt ans se sont écoulés. Et la gestion de la culture est toujours prédisposée à de multiples accommodements qui rendent compte d’inflexions successives dans la manière d’organiser les interdépendances et les relations entre les différents protagonistes de l’action publique culturelle. Les statuts et modes de gestion, en tant qu’instruments de politique culturelle, matérialisent et structurent ces accommodements, tout autant qu’ils en symbolisent la philosophie. D’où la nécessité d’en proposer une lecture politique et non pas uniquement technique ou fonctionnaliste comme le sujet « gestionnaire » pourrait le laisser entendre à priori. |
Fonds : | Courant |