Note générale :
|
Douze jours après l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal opposant et bête noire du président Recep Tayyip Erdogan, à la tête de la Turquie depuis 2003, la mobilisation n’a pas faibli, bien au contraire. A Istanbul, ils étaient plusieurs centaines de milliers à avoir transformé, samedi 29 mars, l’immense parc de Maltepe, situé en bord de mer, sur la rive asiatique de la mégalopole du Bosphore, en un fleuve rouge et blanc, les couleurs du drapeau turc. Un flux toujours grossissant, tout l’après-midi, d’hommes et de femmes, jeunes et moins jeunes, allant en direction de ce podium en plein air où Özgür Özel, le chef de file du Parti républicain du peuple (CHP), a harangué la foule pendant une heure et demie de sa voix chaude et rauque pour poursuivre « la marche vers le pouvoir » et « écrire enfin l’histoire » .
|