Résumé :
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Historiquement, les grandes villes belges, notamment Bruxelles, étaient des pôles de richesse et de développement économique. Cependant, depuis les années 1970, une inversion de tendance s’est opérée avec un transfert de la population aisée, puis des entreprises, vers la périphérie, provoquant un net déclin du revenu relatif des villes. Et cette dynamique est plus marquée en Belgique qu’ailleurs en Europe et aux États-Unis. Cela soulève des défis en matière de solidarité financière et de gouvernance intercommunale. Mais, au-delà des mesures compensatoires, il est crucial d’explorer des politiques susceptibles d’inverser cette paupérisation relative et de revitaliser les grandes villes du pays.
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