Titre : | Le code des relations diplomatiques à l’épreuve de la diplomatie numérique. : Réflexions principielles (2025) |
Auteurs : | Kennedy Kihangi Bindu, Auteur ; Guy Mabi, Auteur |
Type de document : | Article : Article de revue |
Dans : | Revue de la Faculté de droit de l'Université de Liège (N°2, 2025) |
Article en page(s) : | p. 161-182 |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
diplomatie publique
société numérique TIC (technologies de l'information et de la communication) Internet |
Résumé : | " L’avènement de la nouvelle technologie de l’information et de la communication ne cesse de révolutionner le monde diplomatique conduisant à sa renaissance par la désacralisation de règles fondamentales notamment le secret diplomatique, la hiérarchie, la centralisation de l’information par le ministère des Affaires étrangères. La politique étrangère n’est plus l’apanage de seuls États. Ce renouveau des pratiques diplomatiques et consulaires conduit à l’établissement des ambassades virtuelles. Les entreprises ou « patrons » des réseaux se présentent comme des nouveaux acteurs incontournables dans la mise en œuvre de la diplomatie numérique. Les États sont ainsi appelés à négocier avec eux pour la conquête de ce nouvel espace diplomatique. Tout le monde peut s’informer et informer, discuter et diffuser l’information à partir de la source officielle pour atteindre des millions de personnes, ce qui traduit une décentralisation de la diplomatie. Désacralisant les règles et pratiques classiques de la diplomatie, l’internet et les réseaux sociaux durcissent la tâche aux diplomates exigeant une maîtrise de la nouvelle technologie de l’information et de la communication. La politique étrangère est traitée par toute personne connectée sur les réseaux sociaux et la diversité d’approche entreprise par les États complique de plus en plus la tâche. Si certains États y trouvent une occasion de conquête de nouveaux États qui leurs sont hostiles, les autres y trouvent un outil de diffusion de l’impérialisme occidental et développent ainsi d’autres mécanismes pour limiter le danger que présente l’Internet à leurs régimes. Les Chefs d’États ou les ministères des Affaires Étrangères ont désormais des comptes sur les réseaux sociaux pour participer à la diffusion de leurs politiques étrangères par le truchement de l’Internet. Cette évolution du numérique exige la revisitation du code des relations diplomatiques et consulaires et sa réadaptation rapide aux exigences du monde moderne, afin d’assurer la soumission de tous les États aux mêmes règles". [Extrait de la publication] |
Note de contenu : |
I. Introduction 163
II. eDiplomacy : un renouveau diplomatique 166 A. La désacralisation des principes diplomatiques 166 B. L’émergence des nouveaux acteurs 170 III. L’eDiplomacy : une diplomatie à géométrie variable 174 A. Une relative maîtrise de l’Internet 174 B. Une approche diversifiée des États 176 IV. Conclusion 179 Références 180 |
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