| Titre : | École et antisémitisme après le 7 Octobre : réalités, ressorts et interprétations (2025) | 
| Auteurs : | Lucie Vouzelaud, Auteur | 
| Type de document : | Article : Article de revue | 
| Dans : | Hérodote (N°198, 2025/3) | 
| Article en page(s) : | 20 pages | 
| Langues: | Français | 
| Sujets-matières : | racisme, xénophobie, antisémitisme conflit israélo-palestinien établissements d'enseignement | 
| Résumé : | La dénonciation de la recrudescence de l’antisémitisme, en particulier à l’école, n’est pas nouvelle et a pris depuis plus de vingt ans la forme de polémiques. Dans les années 1980, l’attentat de la rue Copernic (octobre 1980), celui de la rue des Rosiers (1982) ou encore la profanation du cimetière de Carpentras (1990) interrogent sur le retour de l’antisémitisme dans la société française et le rôle de l’école pour en limiter l’expansion. En 2002, la réception de l’ouvrage collectif Les Territoires perdus de la République [Brenner, 2002], dénonçant, sur la base de témoignages d’enseignants, la montée de l’antisémitisme à l’école, sur fond de tensions au Proche-Orient est houleuse ; les constats qui y sont exposés sont critiqués dans le débat public qui s’en suit. Les polémiques [Mosbah-Natanson, 2025] sont marquées par des clivages au sein de la recherche universitaire, de l’opinion publique et du monde politique et militant ; elles portent sur la mesure des actes et leur interprétation, la pertinence du terme « antisémitisme » ou de son emploi qualificateur, les liens de causalité avec le conflit au Moyen-Orient, mais aussi les auteurs de ces actes [Ghiles-Meilhac, 2015]. La séquence qui s’ouvre en France avec le 7 octobre 2023 relance ces polémiques et les réactions du monde scolaire s’y trouvent sous le feu des projecteurs médiatiques. | 
| Fonds : | Courant | 
 
        
             
								
