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Résumé :
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En Europe, le développement de l’éolien au large des côtes maritimes (« éolien en mer » ou « éolien offshore ») est jusqu’à présent essentiellement cantonné à la mer du Nord. Pourtant, il est appelé à jouer un rôle de première importance pour permettre à l’Union européenne d’atteindre l’objectif de neutralité climatique qu’elle s’est fixé à l’horizon 2050. Pour ce faire, l’éolien offshore peut compter sur plusieurs atouts. Grâce à des vents réguliers, il enregistre un taux de charge moyen plus élevé que l’éolien terrestre. Il jouit d’une relative acceptabilité sociale. Et dans un contexte géopolitique devenu très tendu, par suite notamment des conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’éolien offshore apporte également davantage d’autonomie et de sécurité d’approvisionnement aux pays qui l’exploitent, surtout s’il s’inscrit, à terme, dans la logique de réseau maillé telle que promue par l’Union européenne. Cette logique d’interconnexion et de coopération accrue entre pays européens doit en effet permettre de pallier, dans une certaine mesure, le caractère intermittent de l’énergie éolienne.
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