| Titre : | Le bilan d'une année politique. Crise budgétaire et gouvernement de droite : Dossier (2025) |
| Auteurs : | Patrick Hullebroeck, Auteur |
| Type de document : | Article : Article de revue |
| Dans : | Eduquer : tribune laïque (N°196, Septembre 2025) |
| Article en page(s) : | Pages 19 à 32 |
| Langues: | Français |
| Sujets-matières : |
Fédération Wallonie-Bruxelles / Communauté française (entité fédérée)
budget de fonctionnement du Parlement |
| Résumé : |
Les données de la crise financière en Communauté française sont éloquentes. La Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) dépense chaque année environ 15 milliards d’euros, alors que ses recettes s’élèvent tout au plus à 13,5 milliards d’euros. D’où un déficit annuel d’environ 1,5 milliard, soit 11% de ses recettes. Avec l’accumulation produite au fil des années, sa dette s’élève à environ 14 milliards d’euros. Et à politique inchangée, la Cour des comptes estime que la dette de la FWB pourrait s’élever à 21 milliards en fin de législature (2029).
L’objectif du gouvernement vise à garder le contrôle de la dette et à stabiliser le déficit annuel à 1,2 milliard d’euros. Des chiffres qui donnent le vertige! Mais à l’agenda politique ne figure pas seulement la dimension financière. Il y a aussi un choix de société, une conception de l’éducation et de la culture, des réseaux d’intérêts dans l’enseignement, et l’opposition toujours bien réelle entre les conceptions laïques et confessionnelles de l’enseignement, entre les formes privées et publiques de l’organisation scolaire. Dans sa Déclaration de politique communautaire (la DPC), rendue publique en juillet 2024 à l’issue des élections gagnées par le MR et Les Engagés, le nouveau gouvernement se fixa des objectifs ambitieux qui, immédiatement, suscitèrent la controverse: remise en question du statut des enseignant·es, fusion des réseaux publics, réforme de l’enseignement qualifiant. Rapidement également, des craintes s’exprimèrent sur la pérennité du Pacte pour un enseignement d’excellence et la mise en place du tronc commun dans le secondaire prévue à la rentrée scolaire 2025-2026. Après un an de gouvernement MR-Les Engagés, quel bilan peut-on tirer de l’activité gouvernementale, en particulier dans le domaine de l’enseignement, et, puisque le gouvernement motive ses choix par des raisons économiques, sur le plan financier? |
| Note de contenu : |
Ce dossier contient :
- Les raisons de s'opposer à la Politique de l'enseignement, p.20 - Dette de la Communauté française : une question de budget, p.25 - Choix budgétaires du gouvernement : qui va payer la note ?, p.29 - La rénovation des bâtiments scolaires, une dynamique à l'arrêt ?, p.33 - Budget rectificatif et décret-programme : un été lourd en mesures, p.40 |
| Fonds : | Courant |

