| Titre : | Etat social actif en Belgique : entre contraintes et inefficacité (2025) |
| Auteurs : | François Perl, Auteur |
| Type de document : | Article : Article de revue |
| Dans : | Etats de la question (Octobre 2025) |
| Article en page(s) : | 6 p. |
| Langues: | Français |
| Sujets-matières : |
sécurité sociale
chômage emploi |
| Résumé : |
" L’« État social actif » marque une rupture avec l’État-providence classique : à la logique assurantielle (protection contre les risques sociaux via cotisations et droits automatiques) s’ajoute la conditionnalité.
Inspiré du workfare anglo-saxon et théorisé en Belgique par Frank Vandenbroucke dès les années 2000, il repose sur l’idée que les allocations freinent le retour à l’emploi. Sont alors introduits : dégressivité du chômage, PIIS pour le revenu d’intégration, réformes du retour au travail des malades de longue durée. Présenté comme la seule alternative face à la crise des années 1970, il vise à accroître le taux d’emploi pour financer la sécurité sociale. Or, les résultats sont contestés : la hausse du taux d’emploi belge (72,3 % en 2024) découle surtout de celui de l’emploi féminin, sans lien prouvé avec l’activation. Des études montrent même que sanctions et contrôles déplacent une partie des chômeurs vers l’invalidité. Inefficace et contre-productive, l’activation fragilise les droits sociaux et risque de miner la légitimité de l’État-providence". [Extrait de la publication] |
| Fonds : | Courant |

