Résumé :
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" Outre le néerlandais et le français, la Belgique compte une troisième langue officielle : l'allemand. Celui-ci est la langue officielle de la région de langue allemande, qui s'étend sur la plus grande partie des cantons de l'Est qui ont rejoint la Belgique après la Première Guerre mondiale, en application du traité de Versailles. Cette région linguistique constitue le territoire sur lequel la Communauté germanophone exerce ses compétences. Disposant d'un parlement élu et d'un gouvernement, la Communauté germanophone, plus petite entité fédérée du pays, gère tant les matières communautaires (culture, enseignement, aide aux personnes...) que des matières régionales (telle la politique de l'emploi) qui lui ont été transférées par la Région wallonne. Acteurs peu présents aux différentes étapes du processus de réforme de l'Etat belge, qui se négocient essentiellement entre flamands et francophones, les germanophones ont aujourd'hui des revendications propres et la perspective de voir évoluer leur Communauté vers un statut de "Communauté-Région" à la faveur d'une nouvelle réforme institutionnelle.
Dans ce contexte, le Crisp consacre deux études à la Communauté germanophone : La Communauté germanophone : histoire, institutions, économie présente son histoire, son cadre institutionnel, ses revendications, son paysage politique, et le profil de son économie et Le financement de la Communauté germanophone s'attache à décrire les mécanismes complexes de son financement, qui sont différents de ceux mis en place par la loi du 16 janvier 1989 pour les autres entités fédérées " [présentation extraite du document]
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