Titre : | Participation parlementaire aux affaires internationales : Rapport de l'Union interparlementaire à la deuxième conférence mondiale des présidents de parlement |
Auteurs : | Union interparlementaire, Auteur |
Type de document : | Rapport |
Année de publication : | 2005 |
Format : | 38 p. |
Langues: | Français |
Sujets-matières : |
parlements
relations internationales Diplomatie parlementaire |
Résumé : |
Quand, en septembre 2000, les présidents de parlement se sont réunis pour leur toute première conférence mondiale, ils ont adopté une déclaration solennelle1 appelant à une plus grande participation des parlements aux affaires internationales. L'époque était révolue, ont-ils affirmé, où la politique est une affaire purement intérieure, si tant est qu'elle l'ait jamais été. Bon gré, mal gré, les parlements étaient partout amenés à débattre d'un agenda toujours plus supranational. Ils n'avaient d'autre choix que de s'intéresser aux négociations multilatérales, ne serait-ce parce que la responsabilité leur en incomberait directement quand viendrait le moment d'en transposer les
résultats en droit interne. Si la place du Parlement dans l'arène internationale n'était plus contestée, les procédures utilisées pour peser sur le débat international restaient très diverses. L'Union interparlementaire (UIP), organisatrice de la Conférence tenue en 2000, a voulu savoir si, au-delà des multiples méthodes employées, un modèle unique se dessinait. En 2004, l'Organisation a donc posé un certain nombre de questions aux présidents des parlements du monde entier pour déterminer dans quelle mesure et de quelle manière leurs assemblées s'étaient impliquées dans les dossiers internationaux, conformément à l'engagement pris à la Conférence du Millénaire. Le rapport qui suit est une compilation des réponses reçues. Il en ressort que presque tous les parlements – des pays en développement comme des pays développés - ont un parcours intéressant et instructif en ce qui concerne leur participation aux affaires internationales. Sur ce point, hormis la question de l'accès aux technologies modernes de l'information, il n'y a pas de clivage patent entre le Nord et le Sud. Certes les parlements ont progressé plus ou moins rapidement dans l'adaptation de leurs procédures à l'agenda mondialisé du 21ème siècle, mais presque tous ont entrepris de relever le défi. |
Fonds : | Courant |